Les aphrodisiaques – entre mythes et réalité

Depuis toujours, l’humain accorde une importance certaine à sa sexualité. Les premières traces écrites traitant de la sexualité sous un angle « médical » nous viennent d’Inde et datent de 1000 à 2000 ans avant Jésus-Christ. Ainsi, les textes du Sushruta Samhita relatent, par exemple, de l’usage d’aliments, d’épices et même de métaux dans un but « thérapeutique » vis-à-vis de dysfonctions sexuelles[1]. Plus récent, le terme « aphrodisiaque » faisant référence à Aphrodite, déesse grecque de l’amour, n’apparut qu’au XVIIe siècle. Aujourd’hui, sont repris sous ce terme des aliments ou des substances sensés augmenter la libido, l’érection ou le plaisir sexuel[2].

Provenant, en grande partie, des médecines traditionnelles, ces substances ont des effets qui relèvent tantôt du mythe, tantôt de la réalité. Concernant la libido, que leurs effets proviennent de la suggestion ou qu’ils agissent « réellement », les aphrodisiaques semblent influencer le système nerveux central en modifiant la production de neurotransmetteurs ou d’hormones sexuelles[2]. Par ailleurs, concernant l’érection, c’est un effet vasodilatateur qui est recherché. A part certaines exceptions médicamenteuses comme, par exemple, le Viagra, le Cialis, la DHEA, certaines nouvelles pilules contraceptives ou les psychotropes, la plupart des
aphrodisiaques sont d’origine naturelle…