Description
Référence : 201011124546
Auteur(s) : Philippe Girardon, Groupe Air Liquide
100,00€
Dans l’approche d’un projet de refroidissement ou de surgélation, le cout élevé apparent des fluides cryogéniques et les améliorations techniques du froid mécanique sont des facteurs importants dans la décision de l’industriel ou du financier du choix de la technologie la plus favorable à une période donnée. On peut considérer que malgré les mérites du froid cryogénique, le premier réflexe, voire la tendance globale est en faveur du froid mécanique pour différentes raisons. Même si le froid cryogénique est toujours supérieur en qualité et en vitesse, ses qualités de flexibilité technique et financière ne sont pas toujours connues de la part de néophytes. Par ailleurs, les sociétés internationales ou opérant à grande échelle (dont par le biais des fusions acquisitions) ont tendance à adopter le froid mécanique pour des raisons de concentration des outils de production et d’excellente visibilité. Ceci est particulièrement consistant aux Etats-Unis. On évalue aujourd’hui à 90% le nombre d’utilisateurs de froid mécanique contre 10% seulement le nombre d’utilisateurs de froid cryogénique dans le domaine de la surgélation. De nombreux facteurs sont à prendre en considération dans ce choix : production horaire, temps de nettoyage, investissement (Capex), encombrement, fluides utilitaires, valeur ajoutée du produit permettant de payer la qualité cryogénie, conditions de stockage après surgélation ou refroidissement, etc. La part dominante de la réfrigération mécanique en fait souvent un choix naturel de la part des acteurs pour reconduire ce type de technologie quand une extension de production ou une nouvelle gamme de produits est à lancer…
Référence : 201011124546
Auteur(s) : Philippe Girardon, Groupe Air Liquide