Les micro-organismes ont naturellement tendance à se déposer et se fixer sur les surfaces métalliques, les plastiques et composites, les verres, les ciments et les céramiques. Ils forment un biofilm constitué de colonies bactériennes enfermées dans une matrice extracellulaire de polymères naturels. Ce biofilm est le lieu de vie des bactéries dans tous les écosystèmes dont la teneur en eau est suffi sante et, par conséquent, la plupart des surfaces des matériaux sont colonisables entraînant soit un changement d’apparence par la fi xation de salissures, une perte d’hygiène, un recouvrement de la surface, une prolifération microbienne ou bien encore une diminution de fonctionnalité du matériel. Les exemples pourraient être ainsi multipliés.
L’homme, conscient de ce problème, utilise depuis longtemps des moyens de lutte comme le nettoyage classique avec de l’eau de Javel, des tensioactifs, des bactéricides, fongicides, algicides et autres désinfectants. Des techniques spécifi ques de stérilisation ont aussi été développées.
Depuis quelques années, tous ces produits sont soumis à des réglementations administratives de plus en plus contraignantes (Biocides, Reach, etc.) et il s’avère plus judicieux de contrôler, de moduler les propriétés de surface d’un matériau lors de sa conception que de le nettoyer après usage…
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